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Après le CERSA de l’Université de Lomé, le Togo veut se donner de nouvelles chances avec le programme CEA-impact de la Banque mondiale

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Photo archive/ Copyright : Alome/ Visite de Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale pour l`Afrique (veste blanche), en visite au CERSA de l’Université de Lomé en avril 2017

Le Togo se prépare pour la phase 3 du programme des Centres d’excellence en Afrique pour un impact sur le développement (CEA-impact) de la Banque mondiale.

Un atelier d’information a été organisé en ce sens, cette semaine à Lomé, par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en partenariat la représentation locale de la Banque mondiale.

Ce programme, qui est à sa troisième phase, a pour objectifs d’accroître la quantité, la qualité et la pertinence du développement de l’enseignement supérieur dans les universités sélectionnées grâce à une spécialisation régionale pour une plus grande productivité des pays dans le domaine choisi.

Il mettra l’accent sur l’investissement dans les infrastructures régionales, l’intégration économique dans les secteurs de la santé, la santé publique, l’économie, la profession d’infirmier, le transport, l’eau, la planification et le design urbain, l’immobilier, l’éducation, la gestion de l’enseignement supérieur, les mines, les eaux et forêts et l’environnement/climat.

La sélection des universités étant soumise à un appel à candidatures, l’atelier vise à mobiliser tous les acteurs pour une bonne préparation des candidatures et faire en sorte que les choix que le Togo fera puissent être éligibles, a indiqué le ministre Octave Nicoué K. Broohm. Il est important que nous ayons plusieurs centres d’excellence soutenus par la Banque mondiale pour un développement durable dans notre pays, a-t-il insisté,

Il faut noter que lors des phases précédentes, le Centre d’excellence régional en sciences aviaires (Cersa) de l’Université de Lomé a été choisi et fait partie des 22 centres d’excellence financés par la Banque Mondiale en Afrique.

Concrètement pour le CEA-impact

Pour cette phase, 15 à 25 nouveaux centres seront sélectionnés de manière compétitive, la moitié dans des secteurs prioritaires ciblés pour un montant de 4 à 6 millions $ US par centre en vue de faire de chacun d’eux une plateforme régionale dans un domaine spécialisé. Les activités à financer se rapportent à l’acquisition d’équipements et la construction, la formation des enseignants, le partenariat, le renforcement institutionnel, le programme d’accréditation et les bourses d’études pour les étudiants.

En termes de chronogramme, le calendrier prévoit le lancement de l’appel à propositions pour ce mois d’avril 2018, la soumission des propositions en juin, la sélection des centres par l’approbation ministérielle en août/septembre. Les discussions sur les allocations de financement avec les gouvernements en septembre, les négociations avec les gouvernements en septembre/octobre et l’accord de financement en décembre 2018.