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Conclave sur les flux financiers illicites à Lomé

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Conclave sur les flux financiers illicites à LoméL’évasion fiscale en Afrique et plus particulièrement au Togo est au cœur de la deuxième rencontre du Forum sur l’administration fiscale africaine (ATAF) qui se tient depuis ce mardi 20 octobre à Lomé.

Une rencontre de trois jours placée sous l’égide de l’Office togolais des recettes (OTR), qui réunit des administrateurs financiers venus de 36 pays membres de l’ATAF.

Placée sous le thème, ‘Observer les règles fiscales et limiter les flux financiers illicites’, elle a été officiellement ouverte par le Ministre d’État, Ministre de l’Économie et des Finances, M. Adji Otèth Ayassor.

Selon le Commissaire général de l’OTR, M. Henry Gapéri, ‘la présente conférence traite de deux sujets principaux. Pour le premier sur l’observance des règles fiscales, il est question de partager les expériences en la matière de part et d’autre du continent africain et travailler ensemble pour réussir ce défi.

S’agissant du deuxième sujet, l’intérêt est de pouvoir mener des audits conjoints par rapport aux différentes administrations fiscales en Afrique. Il s’agit de pouvoir relever la base de l’assiette fiscale en vue de permettre à nos États et gouvernements de financer divers projets et programmes de tout genre au bénéfice de notre pays’, a-t-il ajouté.

Pour le Secrétaire général du Forum, Logan Wort, les raisons fondamentales qui justifient les flux financiers illicites sont de trois ordres, ‘le comportement des multinationales qui engendre jusqu’à 60% des dettes, les actes criminels sous forme de blanchiment d’argent et la corruption qu’on observe au niveau des entreprises et du gouvernement.’

Plus loin, a-t-il ajouté, pour lutter contre ce fléau, il faudrait renforcer la législation, notamment dans les secteurs miniers et pétroliers et une transparence dans la passation des marchés publics.’

Cette rencontre de Lomé fait suite au rapport du Groupe de haut niveau sur les flux financiers illicites en provenance d’Afrique qui a révélé l’ampleur du problème en Afrique et a déterminé que plus de 50 milliards de dollar par an ont été perdus depuis l’an 2000.