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Délégation des tâches sanitaires : les pays de la CEDEAO à l’école du Togo

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delegation-des-taches-sanitaires-les-pays-de-la-cedeao-a-lecole-du-togoLa pénurie des ressources humaines spécialisées dans le domaine de la santé constitue un handicap sérieux pour l’atteinte des différents objectifs de développement relatifs à la santé. Le Togo a bien compris cela en optant, depuis plusieurs années, pour la délégation des tâches aux agents de santé communautaire plus proches des populations à la base. Au bout du tunnel, les résultats positifs sont au rendez-vous aussi pour les actes classiques que pour les actes invasifs de la santé de reproduction et de la planification familiale.

Afin d’apprendre des expériences du Togo, les huit autres pays membres du Partenariat de Ouagadougou prennent part, depuis ce mardi 20 septembre à Lomé, à une consultation régionale pour réfléchir ensemble sur comment améliorer la délégation des tâches dans leur pays dans le domaine de la santé de reproduction et de la planification familiale.

Pour couvrir tout le système de santé de nos pays, les agents de spécialité ne sauraient être disponibles à tous les niveaux. C’est pour cette raison, la délégation des tâches aux agents de santé communautaire a été initiée, expérimentée avec des résultats positifs, explique Professeur Gado Napo-Koura du ministère de la Santé, et « c’est une expérience du Togo que nous partageons avec les homologues des autres pays de la CEDEAO », a-t-il poursuivi.

A l’issue de cette consultation qui s’achève ce jeudi, des documents de résolutions seront soumis à l’assemblée générale des ministres de la Santé de la CEDEAO par le truchement de l’Organisation ouest-africaine de la Santé (OOAS) pour qu’ils soient adoptés par la communauté de la CEDEAO, et partagés dans tous les pays de l’OAAS, a-t-il indiqué.

Il faut noter, qu’outre les neuf pays du Partenariat de Ouagadougou dont l’objectif est d’accélérer l’utilisation des services de planification familiale dans ses États membres (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo), d’autres partenaires au rang desquels l’OMS, l’UNFPA, l’USAID, et le Population Council étaient présents à cette rencontre de Lomé.