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Formations sur les marchés publics, Atakpamé et la zone 2 suivent le pas

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Photo de famille

Après la zone 1, dont les travaux ont été lancés à Lomé le 28 février dernier et la zone 3, le 19 mars à Kara, c’est au tour de la zone 2 d’accueillir les séances de renforcement des capacités en procédures de passation de marchés publics organisés à l’endroit des femmes et jeunes entrepreneurs.

C’est à Atakpamé que les travaux ont eté lancés ce lundi 26 mars par le Directeur de l’ARMP, M. René Kapou et la Directrice du FAIEJ, Mme Sahouda Mivédor-Gbadamassi, en présence du préfet de l’Ogou, M. Akakpo Edoh.

Qu’ils soient des domaines des BTP, de l’informatique, de l’agriculture ou des prestations de services, ils sont une vingtaine de jeunes et femmes entrepreneurs venus de toute la zone 2, qui couvre les localités de Tsévié à Blitta, à prendre part à ces ateliers qui dureront 5 jours.

Elle s’inscrit ainsi dans le cadre des mesures et actions entreprises par les institutions, d’une part le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ), en tant qu’outil d’accompagnement et de mobilisation des jeunes, puis de l’autre, l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) et la Direction nationale du contrôle des marchés publics (DNCMP), afin de renforcer les capacités de la cible jeunes et femmes entrepreneurs à soumettre des offres valides et surtout à gagner ces appels d’offres.

Cette série d’ateliers devient pour plusieurs entrepreneurs, l’occasion de découvrir non seulement les notions de base relatives à la soumission et aux appels à concurrence comme entre autres, autorité contractante, délégation de service public, marché public, mais aussi les concepts et normes liés aux conditions d’éligibilité, aux caractéristiques techniques des appels d’offres ou encore aux critères de qualification des soumissionnaires.

Une aubaine pour plus d’un

L’idée reçue selon laquelle les appels d’offre peuvent se passer entre “potes” ou connaissances est désormais révolue. Remporter un appel d’offres obéit à un cadre juridique et institutionnel auquel chaque autorité contractante est tenue de se conformer, puisque comme le souligne la Directrice du FAIEJ, les appels d’offres ne sont pas des gâteaux à se partager.

Même si le chef de l’État a pensé aux jeunes entrepreneurs sans grande expérience en matière d’appels d’offres en leur léguant 20% de part dans la passation de ces marchés, le processus ne demeure pas moins concurrentiel et exigeant en termes de qualité et de procédures.

Et c’est à juste titre que ces ateliers sont organisés afin de donner à ces jeunes entreprises les techniques et la méthode. Car, selon M. Gnamsou, entrepreneur depuis 2011 dans le domaine des BTP et basé a Datcha, “(…) nous, jeunes entrepreneurs en général, ne maîtrisons pas les procédures d’appel d’offres. Cette formation est pour nous une occasion à ne pas rater”, espérant ainsi maîtriser les marchés publics et prendre connaissance de ses droits et devoirs lors des procédures d’appel à soumission.

Pour M. Sagadah, Directeur d’une entreprise spécialisée dans la construction, participer à cette formation vient répondre à une quête perpétuelle d’informations dans laquelle il s’est lancé afin de mieux cerner les procédures de marchés publics, trouver des pistes de solutions aux difficultés que rencontre son entreprise lors des appels à concurrence et préparer ses prochains challenges.

La formation continuera de plus belle

Pour les responsables de l’ARMP et de la DNCMP, il est important que toute la cible soit informée et formée, répondant à la deuxième mission qui leur a été attribuée depuis l’adoption de la mesure de léguer les 20% de part de marché aux jeunes entreprises.

Gratuite et assurée par l’ARMP, autorité en charge de la formation avec l’appui de la DNCMP et du FAIEJ, elle requiert de la part des entrepreneurs des préalables comme l’enregistrement au Centre des formalités des entreprises (CFE), la détention d’une carte d’opérateur économique puis l’inscription sur le site dédié à cet effet par la DNCMP, http://pjfe.dncmp-togo.com afin d’être programmé en fonction de leurs zones de résidence et de participer aux ateliers qui sont régulièrement organisés dans les différentes zones.

Une opération organisée plus d’une dizaine de fois déjà et qui a, selon les précisions du Directeur des appuis techniques et de la formation à l’ARMP, M. Agban Yakouba Yawovi, permis de former près de 600 jeunes et femmes entrepreneurs sur toute l’étendue du territoire à ce jour.

Notons que cette série de formation se poursuit sur toute l’étendue du territoire et sera organisée au fur et à mesure que les entrepreneurs s’inscriront sur le site mis à leur disposition.