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L’ Ho’oponopono, la méthode hawaïenne pour trouver l’amour

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Venue d’Hawaï, l’Ho’oponopono est une méthode pour comprendre pourquoi il y a un problème, et trouver des solutions. Adapté au big love, ça s’avère très efficace. Retrouvez les 8 étapes pour mettre toutes les chances de votre côté !

Ho’oponopono, kesaco ? Le principe : chacun crée sa vie à 100 %. Du coup, si on veut que ça bouge dans notre vie perso, il va falloir opérer en soi une sorte de « reset », un décrassage en profondeur de toutes nos pensées négatives. Le tout, grâce à une formule magique « Désolé. Pardon. Merci. Je t’aime. », et quelques exercices de dé/conditionnement et de méditation.

ÉTAPE 1 : SI JE SUIS CÉLIB, C’EST QUE JE LE VEUX

Partant du principe qu’on est aux commandes de notre vie, on est donc responsable de notre célibat. Mais comment comprendre ce qui nous arrive ?

Avec l’exercice du « je n’ai pas » :

On liste tout ce qu’on n’a pas fait en repensant à notre dernière rupture significative. Par exemple :

  1. Je n’ai pas dormi sur le paillasson de mon ex pour qu’il revienne.
  2. Je n’ai pas pris le premier venu juste pour être en couple.
  3. Je n’ai pas profité de mon célibat pour m’installer ailleurs.

Puis, on transforme chacun de ces exemples en phrases affirmatives commençant par « j’ai préféré » :

  1. J’ai préféré me respecter et garder la tête haute.
  2. J’ai préféré être seule que mal accompagnée.
  3. J’ai préféré rester dans le même environnement.

Résultat : on n’est pas une petite chose fragile abandonnée dans son pull qui bouloche. On est une femme libre, qui a fait des choix qui l’ont conduite exactement là où elle est aujourd’hui.

ÉTAPE 2: SI JE VEUX QUE ÇA CHANGE, À MOI D’AGIR

C’est ici qu’intervient le « désolé » de la formule magique. Désolée d’avoir accusé les circonstances extérieures : les mecs (qui craignent), l’ex (qui nous a brisé le cœur en 2009), le boulot (qui nous prend trop de temps)… Alors que c’est à l’intérieur de soi que tout se passe. Ce n’est qu’en nous modifiant profondément qu’on va pouvoir faire bouger les lignes. Alors à nous de devenir le nombril du monde, du nôtre en tout cas…

Avec l’exercice du cercle :

On trace au compas, sur une feuille blanche, un cercle d’une quinzaine de centimètres de diamètre. On colorie le cercle, qui nous symbolise, et on marque le centre avec un point rouge. Ce centre représente nos valeurs les plus fortes, ce qui est essentiel pour nous. Puis tous les jours, pendant 5 à 10 minutes, on fixe ce point et on concentre notre attention dessus, en respirant calmement. Chaque fois que les yeux sortent du cercle ou que les pensées affluent, on s’entraîne à ramener le regard et l’attention vers le centre.

ÉTAPE 3: JE REÇOIS LES EXCUSES DONT J’AI BESOIN POUR AVANCER

C’est le « pardon» de la formule magique. Là, ce n’est pas le monde extérieur qui se ligue contre nous, c’est juste un ex qui nous pollue l’inconscient. De lui, on attend toujours une explication. Et surtout des excuses, pour intégrer enfin que les hommes ne sont pas tous des lâches, des mous, et accessoirement qu’on ne méritait pas ce traitement. Les excuses diminuent le ressentiment, et donc les mauvaises ondes. Comment y arriver ?

Avec l’exercice de la lettre :

On n’est jamais mieux servi que par soi-même: plutôt que d’attendre que notre ex s’excuse, on prend la plume et on rédige la lettre qu’on aurait aimé recevoir de sa part. On évite de terminer par « Rappelle-moi, tu me manques tellement », l’idée étant justement de clore l’histoire dans la sérénité.

Puis on imagine qu’on reçoit cette lettre et qu’on la lit pour la première fois. On se concentre sur la texture du papier, la couleur de l’encre, pour ancrer le moment dans la réalité. On la relit trois fois par jour, pendant une semaine.

ÉTAPE 4 : J’EFFACE MES ERREURS

Ce qui compte, ce n’est pas de s’autoflageller – « je suis nulle », « c’est ma faute », « ça n’arrive qu’à moi» –, mais d’être en paix là, maintenant, tout de suite, avec l’«Univers ».

Que vous pouvez appeler aussi Dieu, le Karma, la Vie, ou Kit Harington, même si ça risque de marcher un peu moins bien. Nos défauts nous poussent à commettre des erreurs et chaque erreur constitue une dette envers l’Univers, et il faut effacer l’ardoise pour espérer qu’il nous fasse une petite faveur de 1,80mavec des fossettes. Pour reconnaître nos erreurs, l’Ho’oponopono nous conseille de faire parler cette partie de nous débarrassée de notre ego: l’«aumakua».

Avec l’exercice du confessionnal:

Aumakua ne vient pas toujours quand on le siffle, alors à nous de redoubler d’efforts pour être la plus sincère et transparente possible. On sépare une feuille en deux colonnes, et on écrit une qualité à gauche, et un défaut à droite.

Puis on découpe la partie de droite, et tout en demandant mentalement pardon, on brûle la feuille et on dépose les cendres dehors, dans un endroit qui nous inspire. Puis on boit un verre d’eau doucement: les cristaux de l’eau « informent » les cellules de notre corps, composé de 70%d’eau, et font circuler dans l’organisme ce message de paix retrouvée.

ÉTAPE 5 : JE POSITIVE

L’Univers est gentil mais il est comme nous : il n’aime pas trop qu’on lui fasse la gueule. D’où le « merci » de la formule magique, pour manifester notre gratitude à la vie, afin qu’elle continue à nous prouver qu’elle est hyper sympa, et passe même à la vitesse supérieure en nous apportant, tel un livreur Deliveroo, l’amour sur un plateau en carton.

Avec l’exercice du merci à la vie :

On identifie les bons moments de chaque journée. Ça prend douze secondes à noter sur notre agenda, et ça peut rapporter gros : en plus de dire « merci », on ajoute une petite étape qui nous fait du bien, en notant à côté de chaque kif en quoi on a contribué à créer ce moment ou à en profiter.

Par exemple :

– Le café au soleil, emmitouflée dans ma doudoune (je me suis accordée quinze minutes à ne rien faire).

– Le moment où j’ai enfin bouclé ce dossier de la lose (j’ai accepté de demander de l’aide).

– Le bon bain chaud que j’ai pris en rentrant (j’ai réussi à dégoter un appart avec baignoire).

ÉTAPE 6 : JE M’AIME DES PIEDS À LA TÊTE

S’aimer soi-même, ça sonne bien, mais on n’a toujours pas trouvé coment faire pour que ça marche vite. Pourtant on sait, au fond, que c’est nécessaire pour aimer et se laisser aimer. Alors on commence par faire la paix avec notre corps en s’adressant à lui quelques minutes par jour.

Avec l’exercice du body scan :

Allongée, le soir avant de s’endormir, on porte notre attention sur chaque partie de notre corps, une par une, en commençant des pieds pour remonter jusqu’à la tête.

À chaque fois, on adresse à cette zone du corps un message de gratitude et donc d’amour. Par exemple, pour les pieds : « Merci de me porter partout, y compris dans ces bottines pointues qui font un mal de chien. » Pour les jambes : « Merci de fonctionner correctement, et de me permettre de marcher, courir et danser comme Beyoncé (ou comme sa fille de 5 ans). »

ÉTAPE 7 : JE SUIS AU CLAIR AVEC CE QUE JE VEUX

Nos pensées produisent des résultats, exactement comme un ordinateur à partir de données. Or, comme dit l’adage informatique GIGO, « Garbage in, Garbage out » : si on laisse entrer du négatif (garbage in), on ne peut produire que du négatif (garbage out). Alors quand quelque chose que l’on souhaite vraiment n’arrive pas, le mieux est de s’interroger sur notre intention. On va donc formuler ce que l’on veut vraiment…

Avec l’exercice des trois tamis :

Il sert à filtrer les pensées et les désirs, un peu comme un videur posté à l’entrée de notre cerveau. Il va vérifier la présence de trois critères essentiels, grâce à trois questions :

1-Est-ce que j’ai vraiment envie de rencontrer l’amour ? Ou est-ce que je veux juste faire comme si, parce que ça rassure mon entourage, ma mère et mon âge

2-Est-ce que ce que je désire est bon ? Si je craque pour un mec marié, amoureux de sa femme et père de cinq enfants, je dois peut-être me demander si c’est vraiment la meilleure option.

3-Est-ce que ce que je veux est utile ? Provoquer un changement dans notre vie nécessite un « alignement parfait », c’est-à-dire d’être 100 % en accord avec soi-même. Je viens de décider de partir six mois en Inde, ce n’est peut-être pas le moment idéal pour débuter une relation…

ÉTAPE 8 : JE SUIS AU CLAIR AVEC L’AMOUR

Ce n’est pas le fait de vouloir très fort quelque chose qui va faire bouger les lignes, mais le fait de le ressentir réellement : on va alors dégager une énergie qui va provoquer des changements dans notre esprit, dans notre attitude, puis, par ricochet, à l’extérieur de nous.

Avec l’exercice du portrait-robot :

On y a peut-être joué, petite : au calme, paupières closes, on imagine le portrait-robot du mec idéal pour nous, avec nos besoins, nos envies, nos limites.

Inutile de lui donner un visage ou un timbre de voix : ce qui compte, c’est nous et notre ressenti. On se concentre sur la sensation que la présence de cet homme nous procure. Sur la satisfaction d’avoir cet homme à nos côtés, et sur la certitude que c’est ce qu’on veut. Car voilà la vraie question qu’est-ce que je veux vraiment ? On vous laisse méditer.

Avec le magazine Cosmopolitan