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La place de la santé maternelle dans le développement durable

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La place de la santé maternelle dans le développement durableLomé accueille depuis ce mercredi 19 août, un atelier régional sur l’accès universel à la santé sexuelle et de reproduction par le biais de l’approche des droits humains.

Organisé par le bureau régional en Afrique de l’ouest et du centre de l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la Population), il réunit une cinquantaine de délégués venus de 14 pays d’Afrique. Durant les trois jours d’activités de cet atelier, ils plancheront entre autres sur les problèmes liés à la mortalité maternelle et infantile, au manque d’informations et d’éducation sexuelle des jeunes dans le système sanitaire. Ceci en vue d’adopter de nouvelles approches stratégiques pour renforcer et améliorer le service intégré de planning familial et de la santé maternelle.

Dans son discours d’ouverture de l’atelier, la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’alphabétisation, Mme Tchabinandi Kolani-Yentcharé, représentant son collègue de la Santé a souligné l’importance de la femme dans le développement d’un pays et l’implication des plus hautes autorités africaine pour en faire une réalité.

Pour elle, « L’amélioration de la santé maternelle augmente la productivité d’un pays. De même, l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive détermine le rythme de croissance économique et par voie de conséquence améliore le dividende démographique (…) C’est donc conscient de ces enjeux que le sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine n’a pas hésité à entériner le cadre d’orientation continental pour la promotion des droits et de la santé en matière de sexualité et de reproduction en Afrique. »

Revenant sur le cas particulier du Togo, elle a rappelé qu’« au Togo, plusieurs approches ont été simultanément conduites pour relever les défis auxquels les populations sont confrontées. Le lancement le 14 septembre 2010 par le chef de l’Etat du CAARMA (Campagne d’action pour l’accélération de la réduction de la mortalité en Afrique) et les mesures politiques qui l’ont accompagnée en occurrence la gratuité de la césarienne a été l’un des engagements forts du pays pour améliorer la santé maternelle de la femme. L’opérationnalisation de la carte nationale des soins obstétricaux et néonataux d’urgence avec à la clé le renforcement des capacités des sages-femmes ainsi que des effectifs de ce personnel au sein des formations sanitaires continuent d’être une préoccupation majeure du gouvernement. »

Elle a donc salué la tenue de « cet important atelier qui dans le contexte de la définition des objectifs du développement durable post 2015 contribuera à orienter davantage nos actions pour l’épanouissement et l’émancipation totale de la femme. »