L’usage des technologies de l’information et de la communication pour la prise en charge des patients dans les hameaux reculés sans la présence physique des spécialistes est au cœur d’un atelier ouvert ce jeudi, 22 octobre à Lomé.
Une initiative du Réseau d’Afrique francophone de télémédecine (RAFT-Togo) pour offrir un cadre d’échange et de partage d’expériences sur les services de télémédecine et de téléformation en Afrique et au Togo.
‘L’idée de la télémédecine, c’est le déplacement des connaissances sans devoir déplacer les gens. Utiliser les TIC pour amener les bonnes informations aux personnes qui vont pouvoir les utiliser pour prendre des meilleures décisions, faire un diagnostic, choisir le traitement, suivre le patient sans devoir faire voyager le patient vers la capitale ni les spécialistes vers la périphérie’, a expliqué M. Antoine Geissbuhler, Professeur ordinaire des Hôpitaux universitaires de Genève, Spécialiste de la télémédecine.
Bien que le Togo ne soit juste qu’en phase expérimentale dans les CHU Sylvanus Olympio et Campus de Lomé, ainsi que le CHR de Blitta dans le ce domaine, il s’agit de discuter avec ‘les différents intervenants nécessaires pour faire fonctionner notre réseau de télémédecine (…) et voir comment s’organiser pour développer les activités de téléenseignements, mais aussi les activités de télémédecine’, a-t-il ajouté.
Présent déjà dans une vingtaine de pays africains, le RAFT compte développer ces services au Togo pour équiper des centres de soins tels que le CHU de Kara et le CHR de Mango.
