Les membres de l’association ‘Ergo Togo’ veulent faire intéresser les Togolais à la profession paramédicale de l’ergothérapeute.
Ils ont organisé ce vendredi à Lomé, en collaboration avec la Fédération togolaise des associations de personnes handicapées (Fetaph), une journée de découverte de l’ergothérapie.
Un cadre pour présenter cette profession, et sa nécessité pour le Togo, et faire du lobbying pour la formation des professionnels dans cette discipline puisqu’il n’existe aucun Togolais praticien.
En effet, pour poser les jalons de cette profession au Togo, l’association ‘Ergo Togo’ a été créée en 2016 en France par des jeunes Français diplômés. Elle a déjà, à son actif, une trentaine de bénévoles ergothérapeutes qu’elle envoie au Togo dans le but d’apporter des soins de rééducation et de réadaptation pour des personnes en situation de handicap. Une manière pour montrer que cette profession a toute sa place au sein des équipes pluridisciplinaires (traumatologue, neurologue, rhumatologique, psychomotricien, kinésithérapeute, etc.)
Les deux professions paramédicales, que sont le kinésithérapeute et l’ergothérapeute, ne sont pas à confondre même si elles assurent une prise en charge corporelle et gestuelle du patient avec des similitudes. Le kinésithérapeute, pour sa part, intervient dans la motilité des fonctions corporelles par le massage, la rééducation du mouvement. L’ergothérapeute, lui, amène le patient à être indépendant, autonome sur le plan personnel, social voire professionnel par des aides techniques et des activités quotidiennes. Trois années de formation sont nécessaires, après le baccalauréat, pour décrocher le diplôme d’ergothérapeute en France.
Pour Gaëlle Ferlay, Présidente de ‘Ergo Togo’, c’est un métier de rééducation et de réadaptation pour permettre à une personne en situation de handicap de retrouver le maximum d’autonomie et d’indépendance afin de se débrouiller seule dans ses activités quotidiennes.
« L’ergothérapeute se développe progressivement dans le monde, plus en Europe et en Amérique du Nord. Nous voulons faire reconnaître la discipline au Togo pour qu’une filière d’ergothérapie soit créée afin que des Togolais soient formés. Avec leurs connaissances du terrain et de la culture, ils l’exerceront de manière pérenne », a-t-elle ajouté.
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