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Le ministre Broohm rassure les étudiants mécontents et balaie les supputations d’un revers de main

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Le ministre Broohm rassure les étudiants mécontents et balaie les supputations d’un revers de mainÀ la suite de l’atelier sur la nouvelle politique des bourses d’études et de stages tenu en fin du mois de juillet dernier à Lomé, des supputations de suppression des aides et bourses ; d’augmentation des frais d’inscription ; et de suppression des parcours de Master à l’Université de Lomé vont bon train dans l’opinion, amenant même certaines associations estudiantines à appeler à des manifestations. Dans un entretien, accordé aux confrères d’une radio privée à Lomé, le ministre togolais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué K. Broohm, qualifie ces informations de « mensongères ».

Pour lui, il n’en est rien de tel. « Je demanderai aux étudiants de ne pas se laisser emballer par certains étudiants qui parlent au nom des étudiants, évidemment, à tort. Il y a soit de l’ignorance caractérisée ou soit de la mauvaise foi dans ce qui se dit », a-t-il fait d’abord savoir.

Le Gouvernement n’a pris aucune décision. Lorsqu’on fait un atelier comme cela a été le cas, parce que nous sommes dans une dynamique d’amélioration constante, cela ne veut pas dire qu’on a pris des décisions qui vont à l’encontre des étudiants. Et ceux qui colportent ces affirmations mensongères ne savent même pas de quoi il s’agit, ajoute-t-il.

Pour la rentrée prochaine

Pour la rentrée prochaine, poursuit-il, « les universités publiques resteront largement ouvertes. Les principes d’humanismes d’accès en toute égalité et équité vont continuer par prévaloir au sein de nos universités. Nous avons une demande forte d’Enseignement supérieur et le Gouvernement s’active à satisfaire tout cela. De ce point de vue, rien ne changera. Aujourd’hui, vous avez une inscription à 5.000 F CFA. »

À cet atelier, étaient représentées toutes les associations représentatives des étudiants et des délégués généraux. S’il y avait des observations critiques à faire, ils ont dû les faire. Quand on fait un atelier, il y a des amendements et tout un processus avant que le texte n’arrive au niveau du Gouvernement, qui, là aussi délibère sur tous les contours avant que la réforme sur tel ou tel point n’aboutisse. Tout cela va dans le sens de l’intérêt des étudiants. Il ne s’agit pas de prendre en compte les désidératas d’un individu, mais de faire prévaloir l’intérêt général, a souligné le ministre.

Des frais de scolarité qui passent de 23.000 à 50.000 F CFA ? Dures dures sont les rumeurs !

À la question, toujours selon les rumeurs, d’un probable passage des frais de scolarité de 23.000 F CFA à 50.000 F CFA, il réitère, « C’est évidemment archi faux. Je ne sais comment on peut s’imaginer qu’on peut prendre des mesures qui empêchent les gens d’aller à l’université ou des choses de ce genre ? (…) Je ne sais pas d’où ils sortent ces chiffres. Cela n’a même pas été prononcé à l’atelier. Ce sont des élucubrations de certains qui veulent faire croire ce qui n’est pas. »

Le ministre Broohm
Le ministre Broohm

Rapport qualité de l’enseignement supérieur et coût

Pour le ministre, « il est évident que si nous voulons ensemble améliorer les conditions de travail au sein des universités, tout le monde doit faire des efforts. Le Gouvernement prendra toujours sa part entière et majeure comme c’est le cas aujourd’hui (…).

Les infrastructures existantes malgré les investissements faites ces dernières années restent insuffisantes et c’est pour cela qu’il faut faire plus et mieux avec tout ce qui est mobilisé, et avec ce que nous pourrions encore mobiliser. Il faut des efforts additionnels à tous les niveaux. Le Gouvernement doit faire davantage ; les responsables universitaires, en vendant leurs compétences, vont eux-mêmes engranger des ressources propres pour faire face aux exigences de la qualité qui est requise ; et puis des parents et les étudiants eux-mêmes doivent participer davantage.

Quand nous disons cela, il ne s’agit pas de barrer la route à quelqu’un, au contraire, c’est de faire en sorte que les conditions d’études s’améliorent chaque jour davantage. »

Suppression des bourses et aides,  ainsi que des parcours de niveau Master à l’Université de Lomé ?

A cette question, il répond, « ça fait également partie des fausses informations. Le Fonds d’appui aux études supérieures (FAES) qui est proposé ne vient pas remplacer les aides ni les bourses.

Dire que les Masters sont supprimés à l’Université de Lomé fait partie des contre-vérités. Les Masters ont été suspendus pendant ce temps où je vous parle pour permettre aux responsables de l’Université de mieux organiser la formation Master. Le temps que les choses redémarrent dès la rentrée prochaine.

Le Master est une formation de pointe et de haut niveau, et il faudrait faire en sorte que l’organisation des Masters corresponde aux standards académiques les plus avérés. Actuellement, l’année est terminée. On fait le point sur l’existant, et s’il faut ouvrir de nouveaux Masters, les autorités académiques de l’université apprécieront. »