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Le paludisme n’est pas une fatalité !

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Des enfants en bonne santé et sans accès palustre
Des enfants en bonne santé et sans accès palustre

L’Organisation ouest-africaine de la Santé (Ooas) ambitionne éliminer le paludisme d’ici les prochaines années dans la CEDEAO. Une réunion des experts et partenaires en santé s’est ouverte, en ce sens, ce mardi 4 avril à Lomé.

La rencontre de Lomé, qui se tient sur quatre jours, sera une occasion pour faire le point des problèmes individuels de chaque pays, mais aussi des problèmes communs pour trouver une solution globale à ce fléau.

Selon les données, 90 % des décès dans la sous-région sont dus au paludisme. La sous-région concentre toujours un fort taux de prévalence et une haute endémicité du paludisme, avec la tête de peloton dévolue au Burkina Faso, au Ghana, à la Côte d’Ivoire, au Niger et au Nigeria.

Pour Dr Amouh Tetteh, de l’Ooas, « les germes pathogènes n’ont pas de visa à prendre et peuvent aller d’un pays à un autre. Il faut donc une approche régionale pour faire face à ce problème ».

Pour ce faire, diverses stratégies telles que la promotion de l’utilisation des  moustiquaires imprégnées d’insecticide, la prévention chez les femmes enceintes, la chimioprophylaxie chez les enfants de moins de 5 ans en fonction des saisons et des régions seront évoquées au cours de la réunion.

L’approche multisectorielle qui prend en compte, outre les départements de la santé, ceux de l’urbanisation, de la gestion de l’environnement et de déchets, sera davantage explorée.

L’aspect de la recherche de financement pour cette lutte ne sera pas occulté au cours de  cette réunion. Elle sera aussi l’occasion pour échanger sur les ‘best practices’ de négociation en vue de l’obtention de financement auprès du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose et d’autres partenaires.