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Leçon d’humilité / Vanité des Vanités, Tout est Vanité

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Cher Ami,

Du haut de ta respectable position sociale ; fier de ton titre, ton patronyme et de tes veines ; bardé de tes nombreux diplômes et distinctions ; paré de tes nombreuses décorations et enivré par toutes les déférences à ton égard ; transporté par les tourbillons du pouvoir, tu te gonfles d’orgueil, te bombes la poitrine, tes allures sont pleines de suffisance, tes propos remplis d’arrogance et tes manières sont teintées de condescendance.

Pourtant, tu étais dans le néant, inexistant, jusqu’à ce que le Grand Architecte de l’Univers te positionnât dans une goutte de sperme, ce liquide visqueux et répugnant. Après quelques mois dans les entrailles d’une princesse, tu vis le jour, faible, fragile, et inconscient.

De cet instant et pendant toute ta vie, ton ventre sera rempli d’excréments et ta vessie d’urine, tous aussi répugnants que le sperme de ta conception.

Malgré ta Science et ton Savoir, Tu n’es pas le Maître absolu du temps, des événements et de ton destin.

Quand les forces de la nature (le vent, le feu, l’eau) se décident, elles détruisent tout sur leur passage, y compris les biens auxquels tu es le plus attaché !

En dépit de toutes tes précautions, tu restes exposé à la maladie, à la chaleur et au froid.

Devant l’immensité de la création, tu ne représentes pas grand-chose en réalité.

Quels que soient tes titres, ton statut, ton rang, ton sang et tes grades, prends l’avion et tu verras ton impuissance.

En effet, avec cette machine volante en forme de tube, fruit de ton intelligence et de ton audace, tu traverses l’espace, les kilomètres et les continents en un temps record. Mais dès que la machine décolle du sol, ta pauvre vie ne tient qu’à l’état de 2 ou 4 réacteurs et la lucidité d’une, deux, trois ou quatre personnes assises dans un cockpit.

Arrivé en zone de turbulences, tu es très effrayé et tu te mets à réciter (hypocritement, inconsciemment, mécaniquement ou sincèrement) des prières.

À cet instant précis, tu te rends compte que tu n’es rien, que tu ne vaux rien et que ta minable vie ne tient à rien !

Quand tu rentres au bloc opératoire pour une intervention nécessitant une anesthésie générale, tu te rends compte également de ton impuissance. À ce moment précis, tu n’es maître de rien malgré ton pouvoir et ton arrogance.

Des personnes que tu ne connais même pas et qui en temps normal ne peuvent t’approcher, te mettent en tenue d’Adam et deviennent les maîtres de ton corps et de ta vie …

Le jour de ta mort, tu redeviens inconscient et impuissant comme à l’origine. Soit on t’inhume, soit on t’incinère, ou on t’abandonne aux charognards ; dans tous les cas, tu n’auras aucun pouvoir quel que soit l’homme de pouvoir que tu fus.

Ton corps qui t’était si cher de ton vivant, si précieux, si convoité, si admiré, devient une laideur dont il faut se débarrasser …

Tout est vanité en réalité ! Ce qui rehausse notre humanité n’est rien d’autre que Notre HUMILITÉ.

Auteur inconnu  / Ce texte n’émane pas de la rédaction de L-frii.com