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Les mécanismes Faiej, Pradeb et Ppej admis d’emblée après évaluation

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Pour renforcer les capacités entrepreneuriales des jeunes femmes et hommes par la formation et l’accès aux services financiers et non-financiers, et accroître significativement l’accès des jeunes entrepreneurs à la microfinance par de diverses activités d’offres, le gouvernement togolais avait mis en place plusieurs mécanismes dont le Fonds d’appui aux initiatives Economiques des jeunes (FAIEJ), le Programme d’Appui au Développement à la Base (PRADEB) et le Programme de Promotion de l’Entrepreneuriat des Jeunes (PPEJ).

Ces trois mécanismes de promotion de l’entrepreneuriat pilotés par le ministère du Développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, après des années de mise en œuvre, sur l’initiative du gouvernement avec l’appui financier, ont fait l’objet d’une évaluation sur la période 2013-2015 et les résultats ont été restitués ce 12 décembre à Lomé.

Selon le consultant Daniel Barondibou, les résultats engrangés dans la mise en œuvre de ces trois mécanismes vont au-delà des objectifs escomptés et cela est un impact considérable pour le développement du pays. Non seulement ces mécanismes ont favorisé le changement de mentalité en encourageant les jeunes à initier leurs propres activités, mais aussi, ils ont permis, en termes d’efficience, à créer 1332 micro-entreprises avec au moins 7 836 jeunes auto-employés et employés grâce à un investissement de 3. 875. 283. 985 FCFA.

Par ailleurs, il est révélé qu’aucun dispositif institutionnel n’existe pour accompagner l’étape de croissance des micros entreprises et des emplois créés en vue de leur durabilité, ce qui peut constituer un frein pour leur croissance et leur expansion.

Pour Arime Anala, le directeur de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, ce rapport d’évaluation est un véritable outil qui permettra de revoir l’approche de mise en œuvre des différents mécanismes, notamment, en ce qui concerne l’accompagnement technique et financier. Quant à la durabilité, les responsables des différents programmes doivent mettre en œuvre les recommandations en évitant que les interventions se chevauchent, faire un bon ciblage, assurer la cohérence entre les interventions et veiller à une meilleure coordination entre les différents mécanismes.