Perçue en fin de semaine dernière comme une rumeur de mauvais goût, la hausse des tarifs pour le franchissement des postes de péages par les véhicules automobiles sur l’ensemble du territoire national a été finalement officialisée le lundi 19 septembre à travers un communiqué conjoint des ministres en charge des Infrastructures et des Finances.
Dans une intervention, ce mardi chez nos confrères de la télévision nationale, le Directeur général de la Société autonome de financement de l’entretien routier (Safer), Sylvain Atoue Awima Outchantcha, a expliqué les raisons qui justifient cette hausse.
Pour le patron de la Safer, ces dernières années, plus de 1000 milliards de FCFA ont été engagés pour la construction, la réhabilitation de l’ensemble du réseau routier à savoir, des routes revêtues, non revêtues, et des pistes. Des efforts qui ont entrainé des coûts énormes avec l’engagement de l’État vis-à-vis des partenaires financiers.
Au-delà de la construction, a-t-il poursuivi, l’entretien de la route a également un coût et c’est la Safer qui a pour mission de financer cela à travers des taxes sur les produits pétroliers et les droits des péages qu’elle mobilise. C’est donc « dans le souci de garantir la durabilité de l’ensemble du réseau routier au profit des Togolais que le Gouvernement a décidé de revoir à la hausse, les tarifs des péages sur l’ensemble du territoire national », a-t-il justifié.
Les nouveaux tarifs par passage :
Tricycles : 200 FCFA ; Véhicules légers : 500 FCFA ; Minibus de maximum 25 places : 1000 FCFA ; Bus / autocars : 2000 FCFA ; Camions : 3000 FCFA ; Poids lourds articulés : 4000 FCFA.
