Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

> >

« Nous sommes à l’ère de la mondialisation et du numérique. Le notaire ne peut plus rester dans son bureau et se contenter des connaissances universitaires (…) », Me Tsolenyanu Koffi, Président de la Chambre nationale des notaires du Togo

Facebook
Twitter
WhatsApp
Me Kadjaka Abougnima Molgah, Présidente des Universités notariales

Les universités notariales sont désormais rentrées dans l’histoire, mais pour les notaires du Togo, c’est le point de départ d’une nouvelle aventure ainsi que de nouvelles prestations de qualité pour le justiciable togolais.

Débutée le 24 avril dernier, l’édition 2018 du rendez-vous annuel des notaires pour l’actualisation de leurs pratiques et connaissances a pris fin ce jeudi 26 avril. Et c’est sur une note de satisfaction que les participants venus du Togo, du Bénin, de la France et de l’Algérie ont pris congé les uns des autres à la Société d’administration des zones franches (SAZOF) de Lomé qui a abrité les travaux.

« Il est donc certain que nous sommes désormais bien outillés sur les différentes pratiques du droit, ce qui nous permettra sans nul doute, d’envisager de nouvelles perspectives dans l’appréhension et la conduite quotidienne de nos tâches et de nos responsabilités », s’est réjoui le Président de la Chambre nationale des notaires du Togo, Me Tsolenyanu Koffi.

Connaissances actualisées, meilleurs services et conseils au justiciable

Que ce soit sur le thème relatif au secret professionnel et le droit de rétention dans le cadre d’une procédure notariale, ou la sécurité et l’efficacité des engagements des actes uniformes et de jurisprudence ou encore, le choix du régime matrimonial pour l’entrepreneur, c’est avec des connaissances actualisées et révisées sous les prismes de la jurisprudence ou encore de l’évolution du droit que sont sortis de ces 3 jours d’échanges les notaires, magistrats, juristes ainsi que leurs collaborateurs.

Il convient de préciser que plusieurs recommandations et nouvelles pratiques ont découlé des travaux. D’une part, le secret professionnel (rétention d’informations) du notaire se trouve limité dans le cadre d’une enquête judiciaire quand il se trouve en présence d’un client douteux ou de transactions douteuses et d’autre part, dans le choix par un entrepreneur de son régime matrimonial, le notaire doit jouer pleinement son rôle de conseil afin que le choix de celui-ci n’affecte pas l’entreprise qu’il crée.

Des recommandations ainsi que plusieurs autres qui ont été discutées et élucidées au cours des échanges et qui permettront aux citoyens togolais, au bout de la chaîne ; d’être mieux servis, mieux conseillés et mieux orientés dans leurs choix quotidiens.

S’inscrivant dans le cadre d’une formation continue, les universités notariales sont avant tout au bénéfice du justiciable. « Nous sommes à l’ère de la mondialisation et du numérique. Le notaire ne peut plus rester dans son bureau et se contenter des connaissances universitaires. C’est pour cela que ces universités notariales sont importantes », a précisé le Président de la Chambre des notaires du Togo, à l’issue des travaux.

Le rendez-vous est encore donné en 2019 pour la prochaine édition.