Le Togo se prépare pour son second passage à l’Examen périodique universel devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies en octobre prochain, quatre années après le premier cycle.
En vue de préparer un rapport qui reflète la réalité, près d’une centaine d’acteurs impliqués dans la défense des droits de l’homme, de l’enfant, de la femme, des personnes en situation de handicap venus des secteurs public et privé, ont pris part ce vendredi 8 avril, à un atelier de validation du document de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH).
Les objectifs, passer au peigne fin le rapport élaboré par la Commission après le premier cycle, proposer des amendements, et enfin l’adopter comme document à utiliser au cours de ce rendez-vous de Genève.
Selon Mme Aidam Akouavi Célestine, Vice-présidente de la CNDH, ‘Le premier passage nous a permis à la CNDH d’obtenir le statut A. Cela signifie que le Togo est un bon élève en matière des droits de l’Homme, mais nul ne peut dire que le Togo est parfait. Nous avons essayé de faire au moins 60 % des recommandations.’
‘Cette journée est consacrée à recueillir la contribution des uns et des autres pour améliorer le document et nous pensons lors du second passage demeurer dans le statut A, parce que nous estimons que depuis 2011, le Togo a fait des efforts (…) Il y a eu des lois qui ont été adoptées et des changements qui ont été apportés dans différents domaines et nous continuons cet effort puisque c’est une quête perpétuelle’, a-t-elle ajouté.
Faut-il le rappeler, l’EPU est un mécanisme de défense des droits de l’Homme qui permet au Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies d’examiner sur une base périodique, le respect des obligations assumées et des engagements souscrits dans ce domaine par les 192 membres de l’organisation mondiale.
