La 26ème édition de la journée de l’enfant africain est célébrée en différé ce vendredi 24 juin à Lomé, conjointement par l’Unicef, le Plan Togo international, l’ONG BORNEfonden et le ministère de l’Action sociale, de la promotion de la Femme et de l’Alphabétisation.
Le thème choisi pour cette célébration, “Conflits et crises en Afrique : protégeons les droits de tous les enfants”, est une œuvre du Comité africain d’experts sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant (CAEDBE), lors de sa 25ème session ordinaire en avril 2015.
Au cours des dernières années, les régions de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ont été les plus touchées par les crises humanitaires avec 54 % de pays affectés.
Ainsi, la commémoration de cette journée s’inscrit dans le cadre de la préservation des droits fondamentaux des enfants, en apportant secours et assistances aux victimes des conflits.
Dans son discours d’ouverture, Madame Tchabinandji Kolani-Yentchare, ministre en charge de l’Action sociale a déclaré : “il s’agit de s’engager de façon citoyenne, de se mobiliser solidairement, de communiquer efficacement dans l’idéal de proposer des alternatives politiques, économiques et sociales pour une gouvernance participative, transparente et équitable des ressources et des moyens de nos États, gages d’une paix durable et d’une sécurité sans lesquelles un développement durable ne serait plus possible.”
Les contributions de l’Unicef dans ce domaine au Togo sont à ce jour à la fois à titre préventif et curatif.
Notre intervention dans les situations d’urgence vise à porter secours rapidement aux enfants et à leurs familles, à s’assurer de leur sécurité et qu’ils bénéficient des services sociaux de base, notamment l’accès aux soins de santé, à l’eau et à l’assainissement, à l’éducation, une alimentation équilibrée et la protection contre les abus, violences et exploitation, a laissé entendre Dr Isselmou Boukhary, représentant résident de l’Unicef au Togo.
Notons que l’expérience du Togo en matière de protection de la population et en particulier celle des enfants en période de conflits et de crises, lui a valu son élection cette année au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine.
