Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

> >

Un trafiquant de cocaïne à Bè prend 60 mois de réclusion

Facebook
Twitter
WhatsApp

un-trafiquant-de-cocaine-a-be-prend-60-mois-de-reclusionPris en flagrant délit  dans une affaire de détention et de vente de cocaïne dans le quartier Bè, le sieur Élolo Koffi a été condamné par la Cour d’Assises de Lomé à 60 mois de réclusion.

Il ressort des faits de l’espèce que, le 30 mai 2008, suite à des informations concordantes, des agents de l’Office centrale de répression du trafic illicite de drogue et du blanchiment (OCRTIDB) ont effectué une descente dans le quartier Bè.

C’est là qu’ils ont surpris le sieur Élolo Koffi en flagrant délit de vente de cocaïne à des clients qui la consommaient sur place. Interpellant ce dernier, les agents ont découvert sur les lieux un porte-monnaie appartenant au présumé, soigneusement dissimulé sous une brique qui lui servait de siège. Ils y découvrirent 37 doses de cocaïne d’un poids total de 6 grammes.

A l’enquête préliminaire comme lors de l’instruction du dossier et procès d’assises, l’inculpé Élolo Koffi a fait preuve d’une collaboration exemplaire en reconnaissant en tout point les faits qui lui sont reprochés. Il a même expliqué que la drogue lui est fournie par un certain Sam, qu’il appelle affectueusement grand-frère, et que chaque sachet est vendu entre 700 FCFA et 1000 FCFA.

La sentence tomba, 60 mois, soit cinq (5) ans, de réclusion criminelle pour celui qu’il convient d’appeler trafiquant de drogue conformément aux faits de l’espèce.

Ce verdict qu’on qualifierait de clément, contre les dix (10) ans habituellement prononcés dans ces affaires de drogue, peut être expliqué par la collaboration du trafiquant. Selon son avocat, Me Têko Da Silveira, interrogé par nos confrères de la radio nationale, « Si l’accusé reconnait les faits, cela facilite la tâche à l’avocat et on essaie de chercher des circonstances atténuantes pour solliciter la clémence de la Cour. Donc j’ai essayé de toucher le cœur des jurys, parce que mon client, c’est la pauvreté qui l’a amené à s’adonner à cette activité illicite. »